mercredi 12 octobre 2011

Un début de mâtiné chez TCHIP, le salon de coiffure pour les quidams fauchés à la mode. La salle d'attente, ses lumières artificielles et les présences superficielles qui la peuple de part et d'autre un magazine "cheap" à la main. TCHIP et LA grognasse qui t'ordonnera (discuter ? connais pas...) avec complainte dans la voix (genre "vous êtes entrain de faire quelque chose d'impardonnable mademoiselle") de mettre un terme à la conversation téléphonique que tu es entrain de tenir et qui dans un lieu public est un phénomène exaspérant de divulgation de vie privée et de réception de cette dernière à son insu. Premier abord, elle n'a pas tord et malgré la violence de son approche, le sourire aux lèvres, je sors. Sortir pour mieux revenir et découvrir madame aussi pédante qu'exubérante entrain de faire part à la coiffeuse de ses intimes tergiversations... De son voyage qui lui a décoloré les cheveux ("oui, vous comprenez... le soleil !") à la couleur "cigarette" qu'elle a l'habitude de faire ("celle avec des teintes de roux, on fait ça à chaque fois que je viens") en passant par la grimace du "AIE, je viens de me lever, mon arthrose !" et les tentatives d'apprentissage à Madame la coiffeuse de comment faire son métier parceque "moi je sais". Un vrai spectacle dont la mise en scène excessive en dit long sur une volonté de répondre à des questions que l'on pourrait lui poser sur son voyage, ses cheveux, son arthrose et ses connaissances en matière de tout. ET bien NON madame, la petite Vietnamienne qui est entrain de s'occuper de votre tignasse fait son travail et uniquement son travail, et puis en plus on est dans un lieu public donc votre vie privée, on s'en cogne. Merci d'être passée.

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